En 2022, une étude du Haut Conseil à l’Égalité entre les Femmes et les Hommes révèle que plus de 10 % des hommes en France ont admis avoir insisté pour avoir des relations sexuelles alors que leur partenaire n’était pas consentant(e). Cette étude révèle également que 10 % ont eu des relations sexuelles en ayant des doutes sur le consentement de leur partenaire.
D’après une étude de #NousToutes, sur plus de 100 000 femmes, 9 femmes sur 10 affirment avoir fait l’expérience d’une pression pour avoir un rapport sexuel. Dans 88% des cas, cette situation s’est répétée plusieurs fois.
Le consentement est essentiel dans les relations humaines, en particulier dans le contexte des relations sexuelles. Il se réfère au fait qu’une personne donne volontairement et librement son accord à une activité ou à une interaction spécifique. Dans le cadre des rapports sexuels, le consentement nécessite que toutes les parties impliquées soient d’accord pour participer à des actes sexuels de manière volontaire, consciente, mutuelle et sans aucune forme de contrainte, de manipulation ou de pression.
Le consentement doit être clair, explicite et réversible, ce qui signifie qu’il peut être retiré à tout moment. Concrètement, le consentement est une approbation active et sans équivoque de toutes les personnes concernées pour participer à une activité sexuelle commune.
Si une personne reste silencieuse, inactive et n’exprime aucun accord, elle ne peut pas être considérée comme consentante. Il n’est pas nécessaire qu’elle résiste physiquement pour exprimer son manque de consentement. Le silence ne peut pas être interprété comme un consentement. En l’absence d’un accord affirmatif, il est clair qu’elle ne consent pas, ne pas dire « non » ne signifie pas dire « oui ».
De plus, une personne peut consentir à certains gestes ou actions tout en refusant d’autres. Par exemple, elle pourrait être d’accord pour un baiser, des caresses mais refuser une relation sexuelle.
Le consentement libre et éclairé se réfère à une approbation donnée volontairement, en toute conscience et en toute connaissance de cause. Pour les relations sexuelles, cela signifie que toutes les parties impliquées donnent leur accord de manière totalement volontaire, sans aucune forme de pression, de coercition ou de manipulation.
Plusieurs facteurs peuvent empêcher une personne de donner son consentement de manière libre et éclairée :
Le consentement est impossible lorsque la personne est dans un état d’inconscience, d’emprise de l’alcool ou de drogues, car dans ces situations, elle n’a pas la capacité de prendre des décisions éclairées. Si une personne ne possède pas les facultés mentales nécessaires pour comprendre la nature et les conséquences de ses actions, son consentement est invalide.
Dans le cas des mineurs, leur capacité à consentir est limitée en raison de leur âge et de leur niveau de maturité. Par conséquent, toute activité sexuelle avec un mineur est considérée comme illégale. L’âge minimum pour consentir à une activité sexuelle est de 16 ans.
Si une personne se trouve sous l’emprise d’une autorité, d’un abus de pouvoir ou de confiance, son consentement est invalidé car il n’est pas donné librement.
Lorsque le consentement d’une personne n’est pas respecté, il s’agit d’une agression sexuelle. La peine encourue peut aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.
LE SAVIEZ-VOUS ?
L’étude de #NousToutes réalisée auprès de 100 000 femmes a également démontré que pour 1 femme sur 6, l’entrée dans la sexualité s’est faite par un rapport non consenti et non désiré. Pour 36% de ces répondantes, ce rapport a eu lieu avant l’âge de 15 ans.
De plus, 74,6% des répondantes ont déjà demandé à arrêter un rapport sexuel en cours. Pour 38,2% d’entre-elles, il est arrivé que le partenaire poursuive le rapport malgré leur demande d’arrêter.
« Le mot de la Psy »
Si vous avez subi une violation de consentement, sachez que vous n’êtes pas seul(e) et que vous avez droit à du soutien et de l’aide. Prenez le temps de vous concentrer sur votre bien-être émotionnel et physique. Accordez-vous de l’espace pour ressentir vos émotions et trouvez des moyens de les exprimer, que ce soit en parlant à des amis proches, à un professionnel de santé ou en vous engageant dans des activités qui vous apportent du réconfort et du calme. Ne vous blâmez pas pour ce qui s’est passé. Rappelez-vous que la violation de consentement est entièrement la faute de la personne qui a choisi de ne pas respecter vos limites et votre autonomie.
Si votre consentement n’est pas respecté, il est essentiel de prendre des mesures pour vous protéger et faire valoir vos droits.
Il est important de se rappeler que la violation de consentement est un acte grave et que vous avez le droit de demander de l’aide et du soutien pour faire face à cette situation. Il est souvent difficile de réaliser ce qui s’est produit et le sentiment de culpabilité et de honte surgissent avec beaucoup de force. Mais dans TOUTE agression ou violences sexuelles, le tort revient seul à l’agresseur.
« Le mot de la fin »
Le consentement est une notion essentielle en générale et particulièrement dans l’éducation sexuelle quel que soit le genre de la personne. Voici une petite vidéo qui l’exprime parfaitement et que l’on peut montrer à tout le monde y compris aux enfants pour leur faire comprendre l’importance de respecter le consentement de l’autre ainsi que le leur. C’est aussi un bon moyen de les aider à se protéger et comprendre les limites.
En qualité de thérapeute humaniste, j’ai choisi de me spécialiser dans l’accompagnement des victimes de violences. Quelle que soit la situation que vous avez vécue, si vous ressentez le besoin d’échanger sur le sujet, contactez-moi.
Références :
06 80 07 50 67
77 cours du Québec 33300 Bordeaux
contact@amandinelacomme-therapie.fr
Mentions légales
Politique de confidentialité
Copyright © 2024
06 80 07 50 67
77 cours du Québec 33300 Bordeaux
contact@amandinelacomme-therapie.fr
Du lundi au vendredi : 8h-20h / Le Samedi de 8h-13h / fermé le jeudi
Mes portes sont ouvertes à tout le monde.
Concernant la psychothérapie centrée sur la personne, j’exerce dans mon cabinet dans le quartier Ginko à Bordeaux.
Je fais également des séances en visio.
06 80 07 50 67
77 cours du Québec 33300 Bordeaux
contact@amandinelacomme-therapie.fr
Du lundi au vendredi : 8h-20h / Le Samedi de 8h-13h / fermé le jeudi
Mes portes sont ouvertes à tout le monde.
Concernant la psychothérapie centrée sur la personne, j’exerce dans mon cabinet dans le quartier Ginko à Bordeaux.
Je fais également des séances en visio.